Algérie, Maroc, 1895-1920
Sources :
FR ANOM 60Fi
Etat civil des Européens en Algérie
Photographes professionnels connus pour les cartes postales tirées d'après leurs clichés. Ben Ata est installé à Oran, et effectue en 1919 un reportage sur le Banquet de l’Idéal Club Oranais, qu'il édite en cartes postales. Baudinière photographie Berrouaghia dans les années 1910-1920, mais il a aussi pris des clichés sur l'arrivée de l'aviation militaire à Oudjda vers 1913. Le photographe qui s'intitule Photo Max Alger travaille aussi vers 1920 et semble avoir en partie circulé en Algérie. Il faut noter un photographe du nom de Max Samoun détenant au Maroc un studio intitulé Studio Photo Max. Le photographe Minet est installé rue d'Alger à Blida : son magasin figure sur un cliché qu'il a édité en carte postale dans les années 1910. Bensimon photographie les rues et bâtiments de Blida dès 1905, mais il fera des reportages sur d'autres villes aussi. Il édite des cartes postales colorisée sous l'intitulé L. Bensimon & cie, Blida, qui reproduisent parfois des clichés de Leroux. Puis dans les années 1920, il édite une série en bleu intitulée Nouvelle collection Bensimon. Le photographe professionnel Antonin est installé à Bône dès 1902, puisque ses clichés sont déjà édités en cartes postales à cette date, mais il ne semble pas avoir fait de prises de vues ailleurs. Une première série comporte la mention F.A. à la suite de la légende, mais pas la mention complète de son nom, tandis que la seconde série le spécifie ; outre des vues de rues ou de bâtiments classiques, Antonin a réalisé une série sur les ruines d'Hippone, notamment celles trouvées dans la propriété Chevillot. A Bône vit aussi Michel Felip (né à Olette-et-Evol, Pyrénées Orientales, vers 1863), un photographe amateur dont les clichés sont édités par le Grand Bazar Parisien de la ville. La Veuve Berthomier tient un atelier où elle a des associés, au 17 de la rue du 4-Septembre, à Bône, vers 1905-1910 : sa raison sociale est Photographie Veuve Berthomier et Cie. Plusieurs autres photographes ne se sont pas éloignés non plus de la ville où ils vivent, et leur période d'activité semble avoir été très éphémère. C'est le cas de Desarbaie à Boufarik, vers 1910, ou d'Eugène Gaultier, calculateur à l'observatoire de Bouzarea entre 1895 et 1904.