Bonnel de Mézières, Albert, 1870-1926

Guinée française, Congo-Nil , 1892-1913

Sources :

FR ANOM 8 Fi246 et 503

FR ANOM Fonds ministériels, Service géographique et des Missions 25, 53, 114. Série géographique Gabon-Congo VI-19/5, Tchad III-1. Direction des Affaires politiques 1054/1. Direction du Personnel EE/II/84/5

Société de géographie de Paris pour les clichés sur l’Egypte et le Soudan anglo-égyptien

Annuaire colonial, 1907

Bibliographie :

Le Monde colonial illustré (mission d'Attanoux). Le Tour du monde. Bulletin de la Société de géographie de Paris. A travers le monde.

Photos publiées dans : Casimir Maistre, « la Mission Maistre », le Tour du monde, 1893/2.

Né à Cambrai en 1870, il s’engage au 5e Hussards. En 1892-1893, il est détaché à la mission Maistre et remonte le Congo, l’Oubangui, traverse l’Adamaoua et regagne le golfe de Guinée par le Bénoué et le Niger. L’année suivante il participe à la mission de Bernard d’Attanoux dans le Tassili. Après avoir tenté en vain une mission commerciale en compagnie de Béhagle entre le Congo et la Méditerranée (mort de Béhagle en 1899, exécuté par le roi Rabah), il se voit confier par le gouverneur du Haut-Oubangui, Liotard, en 1898-1899, une mission sur l’Oubangui jusqu’à la ligne de partage des eaux entre Congo et Nil : il en publie le rapport en 1901. Il est accompagné par L. Martel, Ch. Pierre et le journaliste Colrat de Montrozier. A leur actif une masse considérable d’itinéraires et de renseignements géographiques, économiques, et ethnographiques sur les sultanats du Haut-Oubangui. En 1902, entré dans l’administration coloniale, il dirige la commission franco-espagnole chargée de délimiter les frontières des territoires de la Guinée espagnole et de la Guinée française : il en publie le rapport dans la Revue coloniale. En 1913 il découvre les ruines de deux villes soudanaises : Tendirma et Tirekka. Administrateur de 3e classe en 1903, il est en poste en Côte d'Ivoire en 1907, avec Nebout, Delafosse, et Thomann. Il termine sa carrière en 1905 en étant attaché au cabinet du ministre des Colonies. Il est alors titulaire de la Légion d'Honneur (1901) et des Palmes académiques.