Nieger, général Marie Joseph Emile, 1874- 1931

Sahara, 1901-1914

Sources :

FR ANOM 8Fi310

FR ANOM Algérie Gouvernement général 4H34 ; 22H67-68, 73

FR ANOM 10AQ, papiers Berthelot : le Transsaharien, 1899-1913 (rapports du capitaine Nieger et cahiers d’observations)

Société de géographie : photos de la mission du Transafricain, données en 1913

Service historique de l'armée de Terre

Légion d'honneur LH19800035/34/4347

Bibliographie :

Dictionnaire illustré des explorateurs, par Numa Broc, Paris, CTHS, 1988

La Géographie, 1907/2, 1913/1, 1914/1. L’Illustration, 1931/3

"La mission Blanchet", compte-rendu par L. Tignol, dans Bulletin de la Société de géographie de Lyon, 1901

Né dans l’Oise le 23 Mai 1874, mais d’une famille originaire de Colmar, engagé volontaire en 1893, Nieger fait l’Ecole de Saint-Maixent. Officier saharien (1900) il est placé sous les ordres de Laperrine dans les Compagnies sahariennes. Réparties en trois divisions d’Oran, d’Alger et de Constantine, les Compagnies sahariennes sont alors au nombre de quatre : compagnies du Tiddikelt, du Touat, de la Saoura, et du cercle de Togghourt. Lieutenant à la compagnie méhariste du Touat (1901), il participe à la conquête du Touat et du Gourara, à la première mission Flye de Sainte-Marie, commandant de la compagnie (1914-1905). Devenu commandant de la compagnie du Tidikelt (1907-1911), il s’empare en 1909 de la zaouïa sénousside de Djanet. A partir de 1912, il devient chef de la mission d’études du Transafricain (entre Alger et le Cap) organisée par André Berthelot, avec le capitaine Cortier, quatre ingénieurs des Ponts-et-Chaussées dont Dubuc et Némorin et le géologue Joachim Emile Marie Chudeau (né à Nantes le 5 décembre 1873, Légion d’Honneur), ainsi que L. Tignol, ancien de la Mission Blanchet. La mission est arrêtée par la guerre 1914-1918, et le rapport ne sera publié qu’en 1924, avec des clichés.de Nieger, Tignol, ainsi que des photographes professionnels Désiré et Gerschel (à Paris). Après 1918, il sert en Syrie, au Rif, en Algérie. Grand connaisseur des Touareg, ami de Laperrine et du père de Foucauld, il est comme eux photographe. Quant à la mission Blanchet (professeur agrégé d’histoire et géographie à Constantine), elle a assuré une reconnaissance à partir de Dakar, dont Tignol a rendu compte, par une conférence donnée le 3 mars 1901, pendant laquelle il a présenté ses clichés.