Pobéguin, Fernande ; son mari Pobéguin Charles Henri Olivier, 1856-1951

Guinée, Côte d’Ivoire, Congo, Comores, 1886-1920

Sources :

FR ANOM 35Fi

FR ANOM 43Fi3, Monsieur de Chavannes résident de France à Brazzaville, 1887-1888 tenant en main la première carte Loango Brazzaville dressée par H. Pobéguin, 1887

FR ANOM Missions 76 bis (Congo, 1919-1920)

Société de Géographie, photos d’H. Pobéguin We182, Côte d’Ivoire, 1895

Légion d'honneur LH 19800035/38/4812

Bibliographie :

Côte occidentale d’Afrique. Essai sur la flore de la Guinée française, par H. Pobéguin, administrateur des colonies, Paris, Challamel, 1906, avec 80 planches en phototypie de l’auteur

Un séjour au Fouta Djallon, par Fernande Pobéguin

Exposition "La Grande Comore hier et aujourd'hui, 1897-2005", Fonds photographique Henri Pobéguin, Bibliothèque municipale de Saint-Maur-des-Fossés

Le Tour du Monde, 1912

Dictionnaire illustré des explorateurs, par Numa Broc, Paris, CTHS, 1988

Né le 26 février 1856 à Valence, fils d'un capitaine d'infanterie, explorateur et administrateur colonial, Pobéguin commence par s’engager à 18 ans dans les tirailleurs algériens. il effectue quatre ans de service militaire (1874-78). Il rencontre Brazza en 1886, et est engagé comme agent auxiliaire au Congo. Il accompagne Léon Jacob pour étudier le tracé de la voie ferrée Louango-Brazzaville (1886-1887) et trace les cartes du pays Bateke et de la vallée de l’Ogooué. Nommé à Bata, il est chargé par Brazza de dresser la carte du Congo. Promu administrateur en 1892, il est en poste à Grand-Lahou (Côte d’Ivoire), puis deux ans plus tard il devient le premier résident français à Tiassalé, puis administrateur du pays Baoulé. Il est administrateur de 3e classe en Guinée en 1896. Il assure un intérim en Grande Comore en 1897-1899 comme résident : il vit et travaille à la résidence, alors surmontée d'un belvédère d'où il prend des clichés. Il se heurte à la présence du "sultan blanc" Léon Humblot, possesseur de l'île depuis 1886. Puis il revient en Afrique. En 1899-1907 il est à nouveau en poste en Guinée française, à Timbo (1899-1905), en Basse-Guinée ensuite (1905-1909), et enfin à Pita (1909-1911). Mis à la retraite en 1911, il reste en Afrique et fait diverses missions pour le compte de sociétés privées. Il faut noter la valeur inestimable de ses collections botaniques, ethnographiques et photographiques. Il est mort à Paris le 25 juin 1951, et était titulaire de la Légion d’honneur depuis 1898 et des Palmes académiques depuis 1902.