D’Ollone, vicomte Henri, 1868-1945 ; Bacot, lieutenant Auguste Marie, 1881-?


Afrique, 1898-1900, mission Hostains-d’Ollone. Chine (Yunnan et Tibet), 1906-1909

Sources :

Société de Géographie

Légion d'honneur LH87/90 pour Bacot ; LH19800035/446/59754 pour d'Ollone

Annuaire général de l’armée française, 1900

Service historique de l'armée de Terre


Bibliographie :

Le Tour du Monde, 1901

De la Côte d’Ivoire au Soudan et à la Guinée, par le capitaine d’Ollone de l’Infanterie, Paris, Hachette, 1901.

Les derniers Barbares, Chine Tibet Mongolie, par Henri d’Ollone, Paris, Ed. Pierre Lafitte, 1911, avec clichés de la mission

Explorateurs photographes, par Antoine lefébure, Paris, La Découverte, 2003


Le vicomte d’Ollone, né à Besançon en 1868, fait l’Ecole militaire de Saint-Cyr (1892) et commence sa carrière militaire par la campagne de Madagascar en 1895, sous les ordres du général Duchesne. Il est ensuite affecté en Afrique subsaharienne. Outre des photographies du lieutenant Bacot, l’ouvrage sur la mission réalisée entre le golfe de Guinée et le Soudan contient sans doute celles réalisées par deux autres membres de l’expédition : Noirot et Pobéguin. Le lieutenant Auguste Marie Bacot est né le 6 mai 1881 à Saint-Bonnet des bruyères (Rhône) et est en poste au 2e régiment du Génie ; il obtient la Légion d'honneur en 1920 et est décédé le 1er juin 1925. D’Ollone est envoyé en 1906 en Chine, par le ministère de la Guerre pour cartographier le Tibet et le Yunnan et retracera sa mission dans: La Chine novatrice et guerrière, et dans Les derniers Barbares. Il part de Hanoi en décembre 1906 pour le Yunnan, le Se-Tchouen et le Tibet qu’il atteint en 1908, pour une mission subventionnée par plusieurs ministères et institutions, dont la Société de géographie : il se montre anthropologue, ethnologue, archéologue et aussi excellent photographe. Le capitaine de Fleurette qui l'accompagne est géographe et également photographe. La mission dure deux ans et est un succès complet, dont il reste 2000 photos, et 2700 km d’itinéraires nouveaux et de cartes, sans compter des dictionnaires de vocabulaires locaux, des notes ethnographiques et une collection importante d’objets. Il a aussi identifier de nombreux temples. Outre deux grands ouvrages, d’Ollone a écrit de nombreux articles, illustrés, sur cette expédition en Chine et au Tibet, notamment dans le Bulletin de la Société de Géographie.